Vue panoramique en mer avec plusieurs navires connectés sur un réseau AIS, représentés par des icônes lumineuses et des trajectoires sur un écran de navigation

Publié le 15 juin 2025

Pour de nombreux navigateurs, l’AIS (Automatic Identification System) est avant tout une assurance anti-collision, une sentinelle électronique qui veille sur nos routes. On le consulte pour évaluer un risque, on s’en méfie quand il sonne, mais on oublie souvent l’essentiel : derrière chaque icône sur votre écran se cache un autre marin, un autre équipage. L’AIS n’est pas qu’une technologie froide ; c’est le premier maillon d’un réseau social invisible qui connecte la communauté des gens de mer. Il a le pouvoir de transformer une navigation solitaire en une expérience partagée, une potentielle angoisse en une simple conversation. Penser l’AIS uniquement comme un radar passif, c’est se priver de 80% de son potentiel.

Cet outil, couplé à des technologies connexes comme la VHF ASN (Appel Sélectif Numérique), a radicalement changé notre rapport à la sécurité et à la communication. Il ne s’agit plus seulement d’éviter les abordages, mais de créer un écosystème d’information partagée. On peut désormais identifier un bateau de pêche, connaître sa destination, anticiper sa manœuvre, voire le contacter directement sans encombrer le canal 16. L’objectif de ce guide est de vous faire passer de simple utilisateur à « super-utilisateur » de l’AIS. Nous allons explorer comment cet instrument peut enrichir vos croisières, faciliter les rencontres et, bien sûr, rendre vos navigations infiniment plus sereines.

Pour ceux qui préfèrent un format condensé, cette vidéo résume l’essentiel des points abordés dans notre guide. Une présentation complète pour aller droit au but.

Cet article est structuré pour vous guider pas à pas, de la prise de conscience fondamentale à la maîtrise des outils de communication modernes. Voici les points clés que nous allons explorer en détail :

Sommaire : L’AIS, votre allié pour une navigation connectée et sécurisée

Pourquoi un émetteur-récepteur AIS est-il devenu indispensable ?

La question n’est plus de savoir si l’on a besoin d’un AIS, mais comment on a pu naviguer sans. En plaisance, l’idée de n’avoir qu’un simple récepteur est une fausse économie qui confine à l’inconscience. Être capable de voir les autres est une bonne chose ; leur permettre de vous voir est une nécessité absolue. Un émetteur-récepteur AIS vous inscrit sur la carte électronique de tous les navires environnants, des cargos aux autres voiliers. Vous cessez d’être un écho radar potentiel pour devenir une cible identifiée, avec un nom, une route et une vitesse. Cette visibilité mutuelle est la pierre angulaire de la sécurité préventive en mer. Elle désamorce les situations potentiellement dangereuses bien avant qu’elles ne deviennent critiques.

L’impact de cette technologie sur la sécurité n’est plus à démontrer. Chaque année, les rapports sur la sécurité maritime soulignent l’importance d’une meilleure connaissance de la situation. On dénombrait 235 accidents maritimes signalés selon le rapport du Bureau de la sécurité des transports canadien en 2023, un chiffre en baisse qui reflète l’amélioration des outils à bord. Dans ce contexte, l’AIS n’est pas un gadget, mais une pièce maîtresse de l’équipement de sécurité, au même titre que le gilet de sauvetage ou le radeau de survie. C’est un dialogue permanent et silencieux entre navires, qui réduit drastiquement la part d’incertitude.

Comme le résume parfaitement un expert maritime de Raymarine dans son guide en ligne :

L’AIS est une révolution technologique majeure qui permet aux navires d’être vus et d’anticiper les collisions en temps réel.

Ignorer cette technologie aujourd’hui, c’est accepter de naviguer avec un bandeau sur les yeux tout en étant invisible pour les autres. L’investissement dans un transpondeur AIS est minime comparé à la sérénité et à la sécurité active qu’il procure à chaque sortie.

Comment lire l’AIS pour anticiper les collisions avec 5 minutes d’avance ?

L’un des atouts majeurs de l’AIS est sa capacité à transformer l’incertitude en données prédictives claires. Il ne se contente pas de vous montrer où se trouvent les autres navires, il calcule en permanence ce qui va se passer. Les deux acronymes à maîtriser sont le CPA (Closest Point of Approach) et le TCPA (Time to Closest Point of Approach). Le CPA vous indique à quelle distance minimale vous croiserez un autre navire si vos routes et vitesses restent constantes, tandis que le TCPA vous dit dans combien de temps ce point de rapprochement maximal sera atteint. Ces deux informations sont le cœur de l’anticipation.

Pour rendre cette anticipation encore plus intuitive, les traceurs modernes matérialisent cette information visuellement. L’illustration ci-dessous montre comment le système peut afficher des zones de danger, vous permettant de visualiser instantanément une trajectoire à risque.

Capture détaillée d'écran de traceur de carte AIS montrant les zones de danger prédites en rouge sur la trajectoire d'un navire croisant un autre bateau

Comme le souligne un expert en navigation électronique de Raymarine, cette fonctionnalité change la donne : « Les zones de danger prédites sur les traceurs de cartes AIS permettent aux navigateurs d’anticiper avec précision une collision potentielle avant qu’elle ne se produise. » C’est un véritable gain de sérénité : l’écran analyse pour vous et vous présente une conclusion simple, vous laissant le temps de décider de la manœuvre la plus appropriée, bien avant que la situation ne devienne stressante. Vous ne réagissez plus, vous agissez.

5 étapes clés pour anticiper et éviter les collisions grâce à l’AIS

  • Étape 1 : Installer et configurer correctement un émetteur-récepteur AIS de classe adaptée.
  • Étape 2 : Observer les informations CPA (Closest Point of Approach) et TCPA (Time to CPA) affichées sur l’écran.
  • Étape 3 : Utiliser les zones de danger prédites sur le traceur pour anticiper les trajectoires.
  • Étape 4 : Rester vigilant sur les navires non équipés d’AIS ou ayant désactivé leur transmission.
  • Étape 5 : Appliquer le règlement COLREG et communiquer via VHF si nécessaire.

Quelles sont les fonctionnalités méconnues de l’AIS qui peuvent transformer vos croisières ?

Réduire l’AIS à un simple outil anti-collision, c’est un peu comme n’utiliser un smartphone que pour téléphoner. La richesse de ce système réside dans la multitude de données qu’il peut véhiculer, transformant votre écran de navigation en une véritable fenêtre sur la vie maritime environnante. Au-delà du nom, de la vitesse et du cap, votre AIS peut afficher le statut de navigation d’un navire (à l’ancre, en pêche, à capacité de manœuvre restreinte), son port de destination, et même ses dimensions. C’est ici que l’AIS devient social : savoir qu’un voilier croisé fait route vers le même archipel que vous peut être le prélude à un apéritif partagé au mouillage.

Mais le potentiel va encore plus loin avec l’intégration des Aides à la Navigation virtuelles (AToN). Imaginez des bouées, des balises ou des phares qui n’existent pas physiquement mais qui sont diffusés par signal AIS et apparaissent sur votre carte. Cette technologie permet de marquer temporairement un danger (comme une épave récente), de baliser un chenal pour un événement nautique ou de maintenir une aide à la navigation dans des zones où une bouée physique serait difficile à entretenir. Un spécialiste de Kinéis le confirme, l’AIS peut « intégrer des aides à la navigation virtuelles (AToN) », enrichissant ainsi la perception de l’environnement.

Intégration des Aides à la Navigation virtuelles (AToN) dans un système AIS moderne

Une étude montre que les AToN virtuelles améliorent la navigation dans les ports en fournissant des informations de position précises sans besoin d’installation physique coûteuse. Elles permettent une flexibilité et une réactivité impossibles avec le balisage traditionnel, augmentant la sécurité dans les zones à fort trafic ou en constante évolution.

La carte ci-dessous illustre parfaitement comment ces icônes virtuelles viennent compléter les informations physiques, offrant une couche de données supplémentaire pour une navigation plus sûre et mieux informée.

Carte électronique AIS avec icônes symbolisant des aides à la navigation virtuelles (bouées et phares) en mer

Comment configurer efficacement les alarmes AIS pour éviter le stress inutile ?

L’un des plus grands paradoxes de l’AIS est qu’un outil conçu pour la sérénité peut devenir une source de stress majeure s’il est mal configuré. Qui n’a jamais sursauté à cause d’une alarme stridente signalant un bateau qui, en réalité, ne présentait aucun danger ? C’est le « syndrome de l’alarme qui crie au loup » : à force de fausses alertes, on finit par ne plus y prêter attention, ou pire, par la désactiver. La clé est de transformer cette alarme en un assistant intelligent et discret, qui n’intervient qu’à bon escient. Pour cela, il faut prendre le temps de plonger dans les menus de configuration de votre appareil.

La première étape consiste à définir des seuils de CPA et de TCPA réalistes. Une distance de sécurité de 2 milles nautiques est pertinente au large, mais totalement inadaptée dans un chenal fréquenté ou à l’approche d’un port. Il faut adapter ces réglages à votre zone de navigation et à la vitesse de votre bateau. Un réglage fin permet de ne signaler que les cibles qui représentent une menace réelle et imminente. De plus, la plupart des systèmes modernes permettent de filtrer les cibles pour ne pas être alerté par des navires à l’ancre ou ceux dont la route ne croisera jamais la vôtre.

Une alarme bien réglée est une alarme en laquelle vous avez confiance. Elle ne se déclenchera que lorsque votre attention est réellement requise, vous permettant de vous concentrer sur le plaisir de la navigation le reste du temps. La configuration n’est pas une opération à faire une seule fois, mais un ajustement dynamique qui doit faire partie de votre routine de navigation, au même titre que la consultation de la météo.

Guide pratique pour bien configurer les alarmes AIS et éviter les fausses alertes

  • Étape 1 : Régler les seuils de proximité (distance minimale et temps avant collision) adaptés à votre navire.
  • Étape 2 : Activer ou désactiver les alarmes selon la nature des objectifs de navigation.
  • Étape 3 : Paramétrer les filtres pour exclure les cibles non pertinentes (navires à l’ancre, bateaux hors route).
  • Étape 4 : Tester régulièrement les alarmes en conditions réelles ou simulées.
  • Étape 5 : Mettre à jour le logiciel AIS pour bénéficier des dernières améliorations et corrections.

Classe A, B ou B+ : quel système AIS choisir pour votre catamaran ?

Le choix d’un transpondeur AIS ne se résume pas à une marque ou un modèle, mais commence par la compréhension des différentes classes disponibles. Chaque classe correspond à des performances et des obligations réglementaires spécifiques. Pour la plaisance, le choix se situe principalement entre la Classe B et la version améliorée, la Classe B+. La Classe A est, quant à elle, un système obligatoire et bien plus puissant, réservé aux navires de commerce de plus de 300 tonnes, aux navires à passagers et à certains grands bateaux de pêche.

La Classe B est le standard pour la navigation de plaisance. Avec une puissance d’émission de 2 Watts, il envoie votre position toutes les 30 secondes au minimum (si votre vitesse est élevée), ce qui est amplement suffisant pour la plupart des usages. Cependant, la technologie d’accès radio qu’il utilise (CSTDMA) signifie qu’il doit « attendre » qu’un créneau soit libre pour émettre, ce qui peut parfois retarder la transmission dans les zones de trafic très dense. Il est parfait pour la croisière côtière et la plupart des navigations hauturières.

La Classe B+ (ou B SOTDMA) est une évolution significative. Avec une puissance de 5 Watts et utilisant la même technologie d’accès que la Classe A (SOTDMA), il émet plus fréquemment et sa transmission a la priorité sur les signaux de Classe B standards. Il garantit que votre signal soit reçu, même dans les zones les plus encombrées. Pour un catamaran de grande croisière, amené à naviguer vite et dans des zones de fort trafic, l’investissement dans un Classe B+ est un véritable gage de sécurité et de performance.

Le tableau suivant, basé sur une analyse comparative des transpondeurs AIS, résume les principales différences pour vous aider à faire le bon choix.

Comparatif des transpondeurs AIS Classe A, B et B+
Caractéristique Classe A Classe B Classe B+
Usage réglementaire Obligatoire for navires marchands supérieurs à 300t et passagers Volontaire pour petits navires et plaisance Pour pêche >15m et plaisance avec priorité
Puissance d’émission 12,5 Watts 2 Watts 5 Watts
Fréquence d’émission Toutes les 2 à 10 secondes Toutes les 30 secondes à 3 minutes Plus fréquente que B, similaire à A
Données transmises Détails complets avec numéro IMO et MMSI Moins détaillées, sans IMO souvent Détails plus complets et portée plus large
Portée Plusieurs dizaines de milles marins Similaire à classe A mais moins stable Améliorée grâce à la puissance accrue

Comment l’électronique moderne a-t-elle globalement renforcé la sécurité en mer ?

L’AIS est la partie la plus visible de l’iceberg de l’innovation en matière de sécurité maritime. Au cours des deux dernières décennies, nous avons assisté à une véritable démocratisation de technologies autrefois réservées aux professionnels. Radars à compression d’impulsion, cartographies ultra-précises, prévisions météorologiques à la demande, balises de détresse personnelles… L’ensemble de ces outils forme un écosystème de sécurité cohérent qui a profondément modifié notre approche du risque en mer. La sécurité n’est plus seulement réactive (savoir quoi faire en cas de problème), elle est devenue proactive et prédictive.

Cette transformation a un impact économique considérable, le marché mondial de la sécurité maritime étant en pleine expansion. Il représentait déjà 32,67 milliards de dollars américains selon Fortune Business Insights 2023, un chiffre qui témoigne de l’importance accordée à ces technologies. Pour le plaisancier, cela se traduit par des équipements plus fiables, plus abordables et plus interconnectés. Votre traceur n’est plus un simple GPS, c’est une centrale qui intègre la cartographie, l’AIS, le radar, la sonde et parfois même le pilote automatique.

Le futur de la sécurité en mer s’écrit déjà avec des technologies de pointe. Comme le souligne un responsable de l’innovation chez Oria Marine :

Les technologies modernes telles que l’IoT embarqué et l’intelligence artificielle transforment la sécurité maritime, en permettant une réponse rapide et une maintenance prédictive.

Cette intégration de l’intelligence artificielle et des objets connectés promet des navires capables d’anticiper non seulement les collisions, mais aussi les pannes matérielles ou les évolutions météorologiques fines. Nous ne sommes qu’au début de cette révolution de la sécurité connectée.

En quoi la technologie ASN a-t-elle pacifié les communications sur le canal 16 ?

Avant l’avènement de l’Appel Sélectif Numérique (ASN), ou DSC en anglais, le canal 16 de la VHF était le point de ralliement universel, mais aussi une cacophonie permanente. Appels de routine, discussions de port, et alertes de détresse s’y mélangeaient, créant un brouhaha où l’essentiel pouvait être noyé dans le superflu. L’ASN a agi comme un filtre intelligent, ramenant le canal 16 à sa vocation première : la sécurité et l’urgence. Le principe est simple : au lieu de lancer un appel vocal « à la cantonade », on envoie un appel numérique codé et silencieux directement au navire que l’on souhaite joindre, en lui proposant de basculer sur un canal de travail.

Cette technologie a rendu la communication en mer plus civilisée et infiniment plus efficace. Fini les appels répétés pour tenter de joindre un bateau. Une seule pression sur un bouton, en entrant le numéro MMSI (Mobile Maritime Service Identity) du correspondant, suffit. Le véritable bond en avant concerne la gestion des détresses. Le fameux « bouton rouge » de la VHF ASN envoie une alerte de détresse numérique qui contient l’identité du navire, sa position GPS précise, et la nature du problème. Cette alerte est reçue par les centres de secours et tous les navires équipés aux alentours, garantissant une prise en charge quasi instantanée.

L’efficacité de ce système n’est plus à prouver. Un expert de la Garde Côtière Canadienne le résume ainsi : « L’ASN (Appel Sélectif Numérique) a révolutionné la communication maritime en rendant les appels de détresse plus rapides, précis, et moins perturbateurs sur le canal 16. » La fiabilité est également au rendez-vous, avec une probabilité de réception de plus de 90% jusqu’à 35 milles nautiques des côtes, selon la carte officielle de portée ASN. L’ASN a véritablement mis de l’ordre dans les ondes.

Dans cette optique, maîtriser cet outil devient essentiel. Voyons comment votre VHF ASN peut devenir votre meilleur allié en mer.

Comment tirer le meilleur parti de votre VHF ASN, le véritable couteau suisse de la communication ?

Posséder une VHF ASN, c’est bien. Savoir l’utiliser à son plein potentiel, c’est mieux. Cet équipement est bien plus qu’un simple téléphone de mer ou un bouton d’urgence. C’est un véritable hub de communication qui, lorsqu’il est couplé à votre GPS et à votre AIS, devient le centre névralgique de votre sécurité et de vos interactions sociales en mer. Sa fonction première est bien sûr la sécurité, mais ses applications au quotidien sont multiples et souvent sous-exploitées par les plaisanciers.

Prise de vue intime dans un cockpit de bateau montrant un marin utilisant une radio VHF avec fonction ASN dans un contexte de communication en mer

Par exemple, grâce à l’ASN, vous pouvez effectuer des appels de groupe pour communiquer avec une flottille d’amis, ou des appels individuels en toute discrétion. Vous voyez un bateau ami sur votre AIS ? Vous pouvez récupérer son MMSI directement depuis votre traceur et l’appeler via l’ASN sans connaître son nom et sans déranger personne sur le canal 16. C’est la synergie entre ces deux technologies qui décuple leur puissance. L’AIS vous dit « qui est là », et l’ASN vous donne le moyen de lui parler directement et efficacement.

Pour beaucoup, la VHF reste un objet intimidant, associé à un jargon et des procédures complexes. Pourtant, l’ergonomie des appareils modernes a grandement simplifié leur usage. Prendre le temps de lire le manuel, de s’entraîner à passer des appels de routine et surtout, de bien comprendre le fonctionnement du bouton de détresse, sont des étapes cruciales. Une VHF ASN bien maîtrisée est l’assurance de pouvoir gérer sereinement toutes les situations, de la simple demande d’ouverture d’un pont à la gestion d’une urgence médicale. C’est le maillon final de la chaîne de sécurité et de convivialité en mer.

Évaluez dès maintenant la solution la plus adaptée à vos besoins spécifiques pour naviguer en toute sérénité et profiter pleinement du réseau social de la mer.

Questions fréquentes sur L’AIS : bien plus que des points sur un écran, votre réseau social en mer

Qu’est-ce que la VHF ASN ?

La VHF ASN est une radio marine avec Appel Sélectif Numérique, permettant des communications rapides et automatisées entre navires et avec les secours.

Comment fonctionne le bouton d’appel de détresse ASN ?

Le bouton d’alerte envoie automatiquement le MMSI du navire, sa position GPS, et la nature de l’alerte aux secours et aux navires à portée.

Quels sont les avantages de la VHF ASN par rapport à une VHF standard ?

Elle permet un signal plus clair, une communication ciblée, réduit le bruit sur le canal 16 et accélère les interventions de secours.

Rédigé par Yann Le Bihan, Yann Le Bihan est un skipper professionnel et formateur avec plus de 30 ans d’expérience en navigation hauturière. Il est une référence respectée pour sa maîtrise de la sécurité en mer et des conditions de gros temps..