Publié le 12 mars 2024

Arrêtez de comparer les chiffres d’un catamaran, apprenez à lire les compromis de son architecte.

  • Chaque donnée technique (longueur, largeur, poids) n’est pas une valeur absolue, mais le résultat d’un choix entre performance et confort, vitesse et espace.
  • Certains chiffres, comme la hauteur sous nacelle, sont plus importants que d’autres pour garantir le confort et la sécurité en mer, mais sont souvent ignorés.

Recommandation : Ne cherchez pas le « meilleur » bateau sur le papier, mais celui dont la philosophie de conception correspond à votre propre programme de navigation.

Vous avez un projet de croisière, et le catamaran s’impose comme une évidence. Vous voilà donc à éplucher les brochures et les sites internet, noyé sous un déluge de chiffres : longueur hors-tout, déplacement lège, tirant d’eau, surface de voile… La fiche technique, censée vous éclairer, ressemble davantage à un problème de mathématiques insolvable. Vous comparez un 42 pieds avec un 45 pieds, vous notez qu’un modèle est plus lourd, l’autre plus large, mais qu’est-ce que cela signifie concrètement, une fois en mer ?

Le conseil habituel se résume souvent à des platitudes : « plus long, c’est plus rapide », « plus large, c’est plus stable ». Si ces affirmations ne sont pas fausses, elles sont terriblement incomplètes. Elles ne vous aident pas à comprendre l’âme d’un bateau, son caractère. Car une fiche technique n’est pas une simple liste de courses. C’est le portrait-robot d’un catamaran, une histoire de choix et de compromis faits par l’architecte naval.

Mais si la véritable clé n’était pas de connaître la définition de chaque chiffre, mais de comprendre la relation qui les unit ? Et si, au lieu de les additionner, on apprenait à les interpréter comme les indices d’une personnalité ? Cet article est votre traducteur. Nous n’allons pas vous donner un cours d’architecture navale, mais une grille de lecture simple pour transformer ces données brutes en une vision claire du comportement futur de votre catamaran.

Au fil de ce guide, nous allons décortiquer les ratios et les mesures qui comptent vraiment. Vous découvrirez pourquoi le poids est plus qu’un chiffre, comment un détail comme la hauteur sous nacelle peut sauver vos nuits en mer, et ce que la forme des coques révèle sur le tempérament du bateau. Vous apprendrez à lire entre les lignes de la fiche technique pour voir au-delà des chiffres et enfin rencontrer le bateau qui est fait pour vous.

Le ratio d’or : ce que le rapport longueur/largeur vous dit sur le caractère d’un catamaran

Le premier couple de chiffres que l’on regarde est souvent la longueur et la largeur (le bau). Mais pris séparément, ils ne disent pas grand-chose. Leur véritable secret réside dans leur ratio. Imaginez une voiture de sport : longue et fine pour fendre l’air. Maintenant, pensez à un camping-car : large et cubique pour maximiser l’espace. En catamaran, c’est exactement la même logique. Le rapport largeur/longueur est le premier indice de l’ADN du bateau : est-il conçu pour la performance ou pour le confort ?

Un catamaran de croisière standard se situe souvent autour d’un ratio de 0,5, ce qui signifie que sa largeur fait environ la moitié de sa longueur. Par exemple, selon les standards Lagoon, le ratio largeur-longueur typique est de 50%. Plus ce ratio diminue (coques plus fines), plus le bateau est orienté vers la vitesse et un passage en mer doux. Plus il augmente, plus la plateforme de vie devient spacieuse et stable au mouillage, au détriment de la performance et de la souplesse dans la vague.

Vue de dessus comparative de trois catamarans avec des ratios largeur-longueur différents sur un chantier naval

Ce choix fondamental de l’architecte est une histoire de compromis, comme l’illustre parfaitement ce tableau. Il n’y a pas de bon ou de mauvais ratio, seulement un ratio adapté à un programme de navigation. Voulez-vous sentir le bateau accélérer à la moindre risée, ou préférez-vous un immense cockpit pour recevoir vos amis au mouillage ? La réponse se trouve déjà dans ce premier calcul.

Caractéristiques de performance selon le ratio longueur/largeur
Ratio largeur/longueur Caractère du catamaran Avantages Inconvénients
< 0,45 Performance pure Passage en mer doux, vitesse élevée Espace de vie réduit
0,45-0,50 Croisière rapide Bon compromis performance/confort Nécessite plus d’attention
0,50-0,55 Croisière confort Plateforme de vie spacieuse Mouvements plus saccadés
> 0,55 Charter/Habitation Espace de vie exceptionnel Performance réduite, fardage important

Le poids, l’ennemi de la vitesse : ce que le « déplacement » vous révèle sur la vraie nature d’un catamaran

En voile, le poids est l’ennemi public numéro un. Sur un multicoque, c’est une obsession. La fiche technique vous donne une information cruciale : le « déplacement lège ». C’est le poids du bateau sorti du chantier, nu, avec ses équipements standards. Mais attention au piège : personne ne navigue jamais sur un bateau à son déplacement lège. Le chiffre qui compte vraiment est le « déplacement en charge », c’est-à-dire le bateau avec les pleins (eau, gasoil), l’avitaillement, le matériel de sécurité, l’annexe, et l’équipage. Ce poids réel est souvent bien supérieur à celui annoncé.

Un catamaran léger sera plus réactif, accélérera plus vite dans les risées et nécessitera moins de toile pour avancer. Il sera plus « vivant ». Un catamaran lourd sera plus placide, moins sensible aux vagues, mais aussi plus lent et moins agile. Le poids affiché sur la fiche technique est donc un indicateur de la philosophie de construction : recherche de performance avec des matériaux coûteux et des aménagements épurés, ou recherche de robustesse et de volume avec des solutions plus classiques et donc plus lourdes.

Étude de cas : La chasse au poids sur l’Excess 14

L’Excess 14 illustre parfaitement la chasse au poids : grâce à une construction optimisée et des études aéro/hydro poussées, ce catamaran de 44 pieds maintient un ratio voilure/déplacement élevé malgré ses aménagements confortables. La réduction de masse sans augmenter le coût permet d’obtenir des performances de croisière rapide tout en conservant un budget voilure significatif.

Calculer le déplacement en charge de votre futur bateau est donc une étape essentielle pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Une fois ce chiffre réaliste en main, vous pourrez évaluer les autres ratios de performance de manière juste et éclairée.

Votre plan d’action : Estimer le poids réel de votre futur catamaran

  1. Prendre le déplacement lège constructeur comme base de départ.
  2. Ajouter 20% de ce poids pour un équipement de croisière côtière standard.
  3. Ajouter 25-30% pour un équipement de grand voyage complet (watermaker, annexe lourde, outillage…).
  4. Inclure le poids de l’équipage et des vivres (compter environ 80kg par personne plus 20kg de bagages).
  5. Ajouter le poids des réservoirs pleins (eau douce + gasoil, en comptant environ 1kg par litre).

Le franc-bord, votre rempart contre les vagues : un détail qui change tout en termes de sécurité

Le franc-bord est la hauteur de la coque entre la ligne de flottaison et le pont. C’est, en quelque sorte, la hauteur de votre « rempart » contre la mer. Un franc-bord élevé offre deux avantages majeurs : la sécurité et le confort. D’abord, il empêche les vagues d’envahir le pont par le côté, ce qui est un gage de sécurité indéniable, surtout dans une mer formée. Ensuite, il protège le cockpit et les passavants des embruns, assurant une navigation beaucoup plus « sèche » et donc plus agréable pour l’équipage.

Cependant, comme toujours, c’est une question de compromis. Un franc-bord très haut augmente la prise au vent (le fardage) du bateau. Cela peut le rendre plus difficile à manœuvrer au port par vent de travers et peut légèrement dégrader ses performances au près. Les architectes cherchent donc un équilibre. Pour un catamaran de croisière sécuritaire, les experts recommandent un franc-bord représentant 15-20% de la hauteur totale du bateau. Un chiffre inférieur pourrait indiquer une conception plus orientée vers la régate ou la navigation en eaux protégées.

L’appréciation du franc-bord est souvent visuelle, mais elle est lourdement impactée par la charge du bateau. Un catamaran surchargé verra son franc-bord diminuer dangereusement, réduisant d’autant sa capacité à affronter le mauvais temps. C’est un autre argument pour calculer avec précision son déplacement en charge.

Un franc-bord élevé n’est pas qu’une question de sécurité contre l’envahissement, c’est un gage de confort en limitant les embruns dans le cockpit.

– Guide de navigation Yachting.com, Navigation en catamaran pour les débutants

Le critère que vous oubliez toujours de regarder : la hauteur sous nacelle, le secret du confort en mer

Voici le chiffre que les débutants ignorent et que les marins expérimentés scrutent en premier : la hauteur sous nacelle (ou « bridgedeck clearance »). C’est l’espace libre entre le dessous de la plateforme centrale (la nacelle, où se trouve le carré) et la surface de l’eau. Pourquoi est-ce si crucial ? Pour éviter le phénomène le plus désagréable en catamaran : le « slamming ». Quand les vagues qui passent entre les deux coques viennent frapper violemment le dessous de la nacelle, cela produit un « BOUM ! » sonore et une vibration qui secoue tout le bateau. C’est inconfortable, stressant, et à la longue, cela fatigue la structure.

Une hauteur sous nacelle généreuse est donc le garant numéro un du confort en navigation. Un bateau avec une bonne garde au sol passera en douceur au-dessus des vagues, tandis qu’un bateau trop bas tapera sans cesse, rendant la vie à bord pénible au près dans une mer formée. Les architectes visent un compromis, car une nacelle très haute augmente le fardage et la hauteur totale du bateau. Cependant, c’est un domaine où il ne faut pas faire de concessions excessives.

Vue latérale d'un catamaran montrant clairement l'espace entre la nacelle centrale et la surface de l'eau

Une bonne règle est de chercher une hauteur sous nacelle représentant 5 à 6% de la longueur totale du bateau. En dessous de 4%, l’inconfort risque d’être fréquent en haute mer. Voici une échelle simple pour vous aider à juger :

  • Moins de 4% de la longueur : Inconfortable, « slamming » fréquent. À réserver aux eaux très calmes.
  • 4-5% : Un compromis acceptable pour de la croisière côtière et des traversées par beau temps.
  • 5-6% : Excellent pour toutes les conditions, confort optimal pour la grande croisière.
  • Plus de 6% : Très confortable, mais peut commencer à augmenter le fardage de manière significative.

Ailerons ou dérives ? Le choix des appendices qui va définir la performance de votre catamaran

Sous les coques, cachés à la vue, se trouvent les appendices : les gouvernails (safrans) et le plan anti-dérive. Ce dernier empêche le bateau de déraper latéralement sous la poussée du vent. Sur un catamaran, il existe principalement deux philosophies : les ailerons fixes ou les dérives relevables (sabres ou pivotantes). Ce n’est pas un détail technique, c’est un choix qui conditionne radicalement les performances et la polyvalence du bateau.

Les ailerons fixes sont la solution la plus simple, la plus robuste et la moins chère. Ils protègent les safrans et les hélices en cas d’échouage. C’est le choix de la quasi-totalité des catamarans de location et de grande série axés sur le confort. L’inconvénient ? Leur performance est moyenne, notamment pour remonter au vent (navigation au près), et leur tirant d’eau est fixe, vous interdisant l’accès à de nombreux mouillages peu profonds.

Les dérives relevables, elles, sont des ailes mobiles que l’on peut descendre pour améliorer la performance au près ou remonter complètement. Un catamaran à dérives remontera bien mieux au vent, sera plus rapide et, une fois les dérives levées, offrira un tirant d’eau très faible, ouvrant la porte des lagons et des criques inaccessibles aux autres. Le compromis ? C’est un système plus complexe, plus cher, qui demande de l’entretien et qui empiète sur l’espace intérieur des coques.

Étude de cas : L’avantage des dérives relevables aux Bahamas

Les catamarans équipés de dérives relevables peuvent réduire leur tirant d’eau de 2,50m à moins de 0,60m. Cette capacité est particulièrement prisée aux Bahamas, où de nombreux mouillages de rêve nécessitent moins d’un mètre de tirant d’eau, leur permettant l’accès à des paradis interdits aux bateaux à ailerons fixes. Les propriétaires acceptent la complexité supplémentaire pour cette liberté de navigation unique.

Comparaison des systèmes d’appendices
Type d’appendice Performance au près Tirant d’eau Entretien Coût
Ailerons fixes Standard 1,20-1,50m fixe Minimal
Dérives pivotantes +3-5° de près 0,60-2,50m variable Modéré €€
Dérives sabres +5-7° de près 0,50-3,00m variable Important €€€

Pourquoi plus long, c’est souvent plus rapide : le secret de la vitesse de carène

L’adage « longueur égale vitesse » est probablement le plus connu du monde de la voile. Mais pourquoi ? Cela vient d’une loi physique liée à la « vitesse de carène ». Pour simplifier, chaque bateau à déplacement (qui flotte sur l’eau et non au-dessus) a une vitesse limite théorique, directement liée à sa longueur à la flottaison (LWL). Au-delà de cette vitesse, le bateau doit grimper sa propre vague d’étrave, ce qui demande une énergie colossale. La formule de calcul est complexe, mais retenez l’idée : plus la longueur à la flottaison est grande, plus cette vitesse limite est élevée.

C’est pourquoi les architectes cherchent à maximiser cette longueur utile avec des artifices comme les étraves inversées ou des jupes arrière longues. Un catamaran de 45 pieds aura une vitesse de carène potentiellement plus élevée qu’un 42 pieds, lui permettant de conserver des moyennes plus hautes sur de longues traversées. Mais la longueur a aussi un impact direct sur le confort : des coques plus longues et fines passent mieux dans la vague, réduisant le tangage et améliorant le confort général en mer.

Étude de cas : L’évolution de la taille des catamarans de voyage

Dans les années 1980, 12 mètres (40 pieds) était considéré comme une grande taille pour un catamaran de voyage. Le premier tour du monde en famille fut d’ailleurs réalisé sur un bateau de cette taille. Aujourd’hui, la taille moyenne a explosé. Grâce aux progrès de l’accastillage moderne comme les winchs électriques et les cordages haute performance, manœuvrer une grand-voile de plus de 100m² est devenu accessible à un couple seul, rendant la navigation sur des unités de 14-15 mètres (45-50 pieds) bien plus confortable et sécurisante.

Choisir la longueur n’est donc pas qu’une question de vitesse ou de nombre de cabines. C’est aussi un choix de confort en mer et de facilité de manœuvre. La technologie moderne a repoussé les limites, mais le coût d’entretien et de place de port, lui, reste directement proportionnel à la longueur.

Comment comparer ce qui est comparable : la bonne méthode pour calculer le ratio poids/voilure

Si la longueur donne la vitesse potentielle, le moteur pour l’atteindre, c’est la voilure. Mais une grande surface de voile sur un bateau lourd ne produira pas grand-chose. Le ratio qui compte vraiment est celui qui met en relation la surface de voile avec le poids du bateau. C’est l’équivalent du rapport poids/puissance pour une voiture. On l’appelle le ratio SA/D (Sail Area / Displacement).

Pour le calculer, il faut être rigoureux. N’utilisez jamais le déplacement lège ! Comme nous l’avons vu, il n’est pas représentatif. Basez toujours votre calcul sur le déplacement en charge que vous avez estimé. Une fois ce ratio obtenu, vous disposez d’un excellent indicateur du tempérament du catamaran. Un ratio élevé signifie un bateau « puissant », vif et performant par petit temps. Un ratio faible indique un bateau plus sage, sous-toilé, qui sera plus tranquille à mener mais qui nécessitera du moteur plus rapidement quand le vent faiblit.

Il est important de noter que le déplacement réel en croisière augmente de 20 à 30% par rapport au poids à vide, ce qui diminue d’autant le ratio SA/D et donc le caractère sportif du bateau. Voici une classification couramment admise pour interpréter ce ratio :

  • Ratio < 14 : Catamaran sous-toilé, typique du charter où la simplicité prime.
  • Ratio 14-16 : Croisière familiale côtière confortable.
  • Ratio 16-18 : Croisière hauturière équilibrée, bon compromis.
  • Ratio 18-20 : Croisière rapide, bateau performant.
  • Ratio 20-24 : Haute performance, navigation sportive.
  • Ratio > 24 : Bateau de régate, nécessite un équipage expérimenté.

À retenir

  • Le ratio longueur/largeur est le premier indice de l’ADN du bateau, opposant les conceptions axées sur la performance (fines) à celles axées sur le confort (larges).
  • Le seul poids qui compte est le déplacement en charge (réel), qui peut être 20 à 30% supérieur au poids lège annoncé et impacte toutes les performances.
  • La hauteur sous nacelle est un critère de confort non-négociable pour éviter le « slamming » ; un ratio de 5-6% de la longueur est un excellent objectif pour la grande croisière.

Le secret est dans la forme : ce que les coques de votre catamaran disent de son caractère

Au-delà des grands chiffres, la forme même des coques, et plus particulièrement des étraves, en dit long sur le comportement du catamaran. Toutes les coques ne se valent pas face aux vagues. L’architecte, par le dessin des lignes d’eau, va privilégier soit la vitesse sur mer plate, soit la douceur de passage dans le clapot, soit le volume habitable.

Les étraves droites ou « volumineuses » offrent une bonne portance. Quand la coque plonge dans une vague, ce volume freine l’enfournement et relance le bateau vers le haut. C’est un gage de sécurité et de confort dans une mer formée. À l’inverse, les étraves inversées, très à la mode, sont plus fines à la flottaison. Elles offrent moins de résistance et permettent d’atteindre de meilleures vitesses sur mer plate, tout en maximisant la longueur à la flottaison pour un look agressif. Leur inconvénient est qu’elles ont tendance à « taper » davantage dans le clapot court.

Étude de cas : L’impact des étraves inversées

Les catamarans Excess utilisent des étraves inversées et des jupes longues pour maximiser la longueur à la flottaison tout en gardant une longueur hors-tout raisonnable. Cette conception permet de ‘tricher’ sur la vitesse de carène en augmentant la LWL sans pénalité sur le prix de la place de port, tout en optimisant l’aérodynamisme du gréement.

Enfin, certains catamarans présentent des « steps » ou « knuckles » sur les flancs des coques. Ce sont des décrochements qui permettent d’élargir la coque au-dessus de la flottaison. L’astuce ? Gagner un volume intérieur considérable (pour une couchette ou une salle de bain) sans pénaliser la finesse de la carène, qui est la seule partie immergée et donc la seule qui compte pour la performance.

Typologie des formes de coques et leurs impacts
Forme de coque Avantages Inconvénients Usage idéal
Étraves droites verticales Longueur flottaison maximale Enfourne facilement Navigation calme
Étraves inversées Look moderne, vitesse mer plate Tapent dans la vague Croisière sportive
Étraves volumineuses Sécurité, portance dans vague Moins rapides Grande croisière
Steps/Knuckles latéraux Volume intérieur sans pénalité Construction complexe Confort familial

Maintenant que vous avez le décodeur, l’étape suivante est de mettre cette grille de lecture à l’épreuve. Prenez les fiches techniques des catamarans qui vous intéressent et commencez à esquisser leur véritable portrait-robot pour trouver celui qui partage votre philosophie de la mer.

Rédigé par Antoine Renaud, Antoine Renaud est architecte naval, diplômé des plus grandes écoles françaises et passionné par l'hydrodynamisme des multicoques. Depuis 12 ans, il conçoit des catamarans alliant performance et innovation.