
Choisir son catamaran, c’est avant tout décider d’un rythme de vie, pas d’une fiche technique.
- La voile privilégie le voyage comme une fin en soi, une connexion intime avec les éléments.
- Le moteur garantit l’arrivée à destination, offrant un confort constant et une maîtrise totale du temps.
Recommandation : Avant de comparer les modèles, identifiez vos priorités non-négociables (temps, budget, ambiance à bord) pour révéler votre véritable profil de navigateur.
Vous rêvez de larguer les amarres, mais une question fondamentale vous tiraille : devriez-vous vous laisser porter par le silence du vent ou vous fier à la puissance rassurante des moteurs ? Les forums de passionnés, les fiches techniques et les avis contradictoires vous plongent dans un océan de doutes. D’un côté, les puristes de la voile vantent l’authenticité et l’économie d’une navigation en harmonie avec la nature. De l’autre, les pragmatiques du moteur louent le confort, la rapidité et la simplicité d’un powercat. Ce débat, souvent réduit à une simple comparaison de vitesse, de coût ou d’habitabilité, occulte l’essentiel.
Et si la véritable clé de cette décision n’était pas dans les caractéristiques du bateau, mais en vous ? Le choix entre voile et moteur n’est pas une simple affaire de matériel, c’est une introspection. Il révèle votre rapport au temps, à l’imprévu, au confort et à l’aventure. Ce n’est pas tant le meilleur bateau que vous cherchez, mais celui qui correspond à votre philosophie du voyage, à votre personnalité profonde de navigateur. Ce guide n’est pas une fiche comparative de plus, mais un miroir tendu pour vous aider à découvrir quel voyageur vous êtes vraiment et, par conséquent, quel catamaran est fait pour vous.
Pour vous guider dans cette réflexion, cet article explore les différentes facettes de ce choix, des implications philosophiques aux réalités pratiques. Le sommaire ci-dessous vous permettra de naviguer à travers les points clés de votre future décision.
Sommaire : Naviguer selon sa nature, le guide pour choisir
- La voile pour le chemin, le moteur pour la destination : une question de philosophie
- Le vrai coût de votre liberté en mer : le match financier entre le catamaran à voile et le powercat
- Dites-moi comment vous naviguez, je vous dirai qui vous êtes : l’impact du moteur sur l’ambiance à bord
- La dictature de la météo contre la tyrannie du carburant : les contraintes de chaque système
- Manœuvres de port : le domaine où le catamaran à moteur prend sa revanche
- Le questionnaire de Proust du navigateur : les 5 questions qui définiront votre bateau idéal
- Les trois vitesses de votre catamaran : laquelle compte vraiment pour votre croisière ?
- Le simulateur de croisière : 5 scénarios pour choisir sans vous tromper entre voile et moteur
La voile pour le chemin, le moteur pour la destination : une question de philosophie
Avant toute considération technique, la première question à se poser est : qu’est-ce que je viens chercher en mer ? La réponse à cette interrogation définit votre philosophie de navigation. Pour certains, le plaisir réside dans le trajet lui-même. Sentir le vent gonfler les voiles, ajuster les réglages, écouter le clapotis de l’eau contre les coques… C’est une expérience sensorielle, une conversation constante avec les éléments. Le voilier est alors un instrument au service de cette quête de sensations et d’harmonie. La destination devient presque secondaire ; le véritable voyage, c’est la navigation.
Pour d’autres, le bateau est avant tout un moyen d’atteindre une destination. L’objectif est d’explorer des criques isolées, de visiter des îles lointaines ou simplement de profiter d’un mouillage paradisiaque le plus rapidement et confortablement possible. Le tempo de croisière doit être prévisible et maîtrisé. Dans cette optique, le catamaran à moteur, ou powercat, s’impose comme une évidence. Il offre une liberté quasi totale par rapport aux caprices du vent, transformant la traversée en une étape efficace et sereine. Comme le résume un navigateur expérimenté, Dominique Montesinos, dans un article de Bateaux.com :
Pour ce qui nous concerne, il est certain que déplacer son bateau avec des moteurs, à la vitesse d’un voilier de croisière, est bien plus simple et bien moins coûteux que de le faire avec un mât et des voiles
– Dominique Montesinos, La belle et le bouchon gras – Bateaux.com
Cette approche, centrée sur l’efficacité, peut transformer radicalement la perception de ce qui est possible en mer. Le choix du moteur devient alors une décision stratégique pour maximiser les découvertes.
Étude de cas : Le calcul radical de Daniel Curt
Confronté au choix pour son Atlantic 60, Daniel Curt a fait un calcul révélateur. Avec un budget gréement estimé à 200 000 €, il a réalisé qu’il pouvait s’offrir 285 714 litres de gazole. Ce volume lui confère une autonomie théorique de 142 857 milles, soit l’équivalent de plus de 30 traversées de l’Atlantique. Sa décision illustre parfaitement la philosophie du moteur : investir dans la capacité à atteindre des destinations plutôt que dans l’outil pour faire le chemin.
Le vrai coût de votre liberté en mer : le match financier entre le catamaran à voile et le powercat
L’argent est souvent le nerf de la guerre, et le nautisme n’échappe pas à la règle. Cependant, comparer uniquement le prix d’achat d’un voilier et d’un powercat est une erreur. La véritable analyse financière doit se faire sur le long terme, en incluant l’entretien, les consommables et les grosses dépenses prévisibles. Le catamaran à voile demande un investissement initial souvent plus élevé à taille égale et surtout un budget conséquent pour le remplacement du gréement et des voiles tous les 10 à 15 ans. En contrepartie, son coût en carburant est minime.
Le powercat, lui, s’affranchit de ces dépenses liées aux voiles, mais introduit deux postes de coûts majeurs : le carburant et l’entretien des moteurs. Selon les estimations partagées par des propriétaires expérimentés sur des forums spécialisés, il faut compter un budget annuel estimé entre 7 000 et 10 000 € pour l’entretien courant et planifié d’un catamaran de croisière, un chiffre qui peut varier significativement selon l’usage des moteurs.

Finalement, le choix financier n’est pas tant une question de « quel est le moins cher ? » mais plutôt « dans quoi est-ce que je préfère investir mon argent ? ». Est-ce dans la technologie silencieuse et renouvelable du vent, ou dans la fiabilité et la puissance d’une motorisation qui garantit d’atteindre sa destination ?
Le tableau suivant, basé sur des estimations pour un grand catamaran sur une décennie, met en perspective ces postes de dépenses radicalement différents.
| Poste de dépense | Catamaran à voile | Catamaran à moteur |
|---|---|---|
| Gréement complet | 200 000€ | 0€ |
| Carburant (10 ans) | Négligeable | 70 000€ (estimation) |
| Entretien moteurs | Minimal | 30 000€ |
| Changement voiles | 15 000€ | 0€ |
Dites-moi comment vous naviguez, je vous dirai qui vous êtes : l’impact du moteur sur l’ambiance à bord
Au-delà des chiffres et des philosophies, le choix entre voile et moteur façonne profondément la vie à bord et la signature émotionnelle de vos croisières. Sur un catamaran à voile, la navigation est une activité collective. Chacun a un rôle, même modeste : border une écoute, tenir la barre, surveiller le plan d’eau. Cela crée une dynamique d’équipage, une satisfaction partagée lorsque le bateau glisse parfaitement. Le silence, seulement rompu par le bruit du vent et de l’eau, favorise la contemplation. Cependant, la gîte, bien que très faible sur un catamaran, et les mouvements peuvent être moins confortables pour les non-initiés.
À l’inverse, le powercat propose une expérience radicalement différente. La navigation est centralisée au poste de pilotage, souvent une timonerie intérieure protégée. Le reste de l’équipage devient passager et peut vaquer à ses occupations : lire, cuisiner, discuter, comme dans une maison de vacances sur l’eau. La stabilité est absolue, sans gîte, ce qui est un atout majeur pour le confort des familles ou des invités peu amarinés. Le bruit constant des moteurs, bien qu’assourdi sur les unités modernes, remplace le silence de la voile par un fond sonore mécanique. Cette ambiance a ses adeptes, comme en témoigne ce navigateur ayant fait la transition :
Je viens de vendre en ligne mes ensembles cirés et veste de quart ; je les ai trimballés de Norvège jusqu’au St-Laurent sans jamais m’en servir – le bonheur d’une vraie timonerie douillette et chauffée !
– Navigateur anonyme, Bateaux.com
Cette anecdote illustre un point clé : le powercat offre un confort domestique en mer, là où le voilier demande une adaptation à l’environnement marin. Quelle ambiance correspond le mieux à l’idée que vous vous faites de la croisière parfaite ?
Votre boussole intérieure : 5 points pour définir votre profil
- Tolérance au mouvement : Évaluez votre sensibilité (et celle de vos proches) à la gîte et aux mouvements. La stabilité absolue est-elle non-négociable ?
- Besoin d’autonomie : Préférez-vous l’autonomie quasi-infinie offerte par le vent ou le confort d’un planning maîtrisé grâce au moteur ?
- Rapport au son : Le silence est-il pour vous un luxe indispensable, ou le ronronnement d’un moteur est-il le son rassurant de la progression ?
- Rôle de l’équipage : Rêvez-vous d’un équipage actif et participant, ou de passagers détendus profitant du paysage ?
- Gestion de l’imprévu : Votre patience est-elle plus grande face à une météo capricieuse ou face à la recherche d’une station-service en pleine mer ?
La dictature de la météo contre la tyrannie du carburant : les contraintes de chaque système
Aucun choix n’offre une liberté totale ; il s’agit plutôt de choisir ses contraintes. Le navigateur à la voile vit sous la dictature de la météo. Pas de vent ? Il est immobilisé, ou contraint d’utiliser son moteur d’appoint, niant l’essence même de son choix. Trop de vent ou une mer formée ? Il doit attendre, adapter sa route, ou affronter des conditions difficiles. Son agenda est dicté par les caprices d’Éole. C’est une école de patience et d’humilité, où le navigateur doit composer avec les éléments plutôt que de les dominer. Son capital le plus précieux est le temps.
Le propriétaire d’un powercat, lui, s’est affranchi de cette dépendance. Il peut maintenir une vitesse constante, tracer une route directe et respecter un planning. Mais il a échangé une dépendance contre une autre : la tyrannie du carburant. Son autonomie est limitée par la taille de ses réservoirs. Chaque mille parcouru a un coût direct et tangible, avec une consommation qui peut être significative, comme le montre l’expérience d’un propriétaire d’Atlantic 60 qui rapporte une consommation d’environ 1 litre au mille par moteur à 7,5 nœuds. Cela impose une logistique rigoureuse, notamment pour les longues traversées ou la navigation dans des zones reculées où les points de ravitaillement sont rares. Peut-on faire le tour du monde en bateau à moteur ? Oui, mais cela demande une planification digne d’un raid logistique.
Étude de cas : Le choix pragmatique de Laurent Bourgnon
Le célèbre navigateur Laurent Bourgnon, pourtant issu du monde de la voile de compétition, a choisi un Sunreef 70 Power pour un long voyage en famille. Son constat était simple : étant le seul à bord à maîtriser parfaitement la navigation à la voile, le choix du moteur lui permettait de se concentrer sur l’essentiel (la route, la météo, la sécurité) sans avoir à gérer la complexité d’un gréement. Ce choix illustre que le moteur peut être une solution de simplicité et de sécurité, même pour les marins les plus aguerris, lorsque la gestion de l’équipage est une priorité.
La question est donc : préférez-vous dépendre d’un élément naturel et imprévisible (le vent) ou d’une ressource finie et coûteuse (le carburant) ? Votre réponse en dit long sur votre rapport au contrôle et à l’incertitude.
Manœuvres de port : le domaine où le catamaran à moteur prend sa revanche
S’il y a bien un domaine où le débat s’apaise et où le powercat marque un point décisif, c’est celui des manœuvres de port. Pour de nombreux plaisanciers, et surtout pour les débutants, l’entrée et la sortie d’une marina bondée peuvent être une source de stress intense. Le fardage (la prise au vent) important des catamarans rend l’exercice encore plus délicat. C’est ici que la bimotorisation du powercat change radicalement la donne. Avec un moteur dans chaque coque, commandés indépendamment, le bateau gagne une agilité redoutable.

Le skipper peut faire pivoter le bateau sur lui-même, se déplacer « en crabe » et se positionner avec une précision millimétrique, même avec un vent de travers. Cette capacité est souvent citée comme un avantage majeur, offrant une tranquillité d’esprit inestimable. Comme le souligne un expert de Navigare Yachting :
Un catamaran peut effectuer une rotation à 360 degrés sur son propre axe. Un monocoque ne peut pas faire cela et a un rayon de braquage plus important
– Navigare Yachting, Comparaison catamaran vs monocoque
Bien que la comparaison soit faite avec un monocoque, le principe s’applique avec encore plus d’évidence face à un catamaran à voile, qui doit gérer en plus l’encombrement de son mât et une réponse moteur souvent moins puissante. Pour celui qui privilégie la sérénité et la facilité de prise en main, surtout s’il navigue souvent avec un équipage réduit ou inexpérimenté, cet avantage du powercat peut être un critère de choix déterminant.
Le questionnaire de Proust du navigateur : les 5 questions qui définiront votre bateau idéal
Maintenant que les aspects techniques et philosophiques ont été explorés, le moment est venu de tourner le miroir vers vous. Oubliez les brochures et les fiches techniques. Répondez honnêtement à ces cinq questions. Elles sont conçues non pas pour trouver des réponses techniques, mais pour révéler vos aspirations profondes et ainsi éclairer votre choix final.
- Quel est le son de votre croisière idéale ? Est-ce le silence absolu, seulement troublé par le sifflement du vent dans les haubans et le clapotis de l’eau ? Ou est-ce le ronronnement lointain et rassurant d’un moteur qui vous assure d’arriver à bon port pour le coucher du soleil ?
- Votre montre en vacances : est-elle à votre poignet ou au fond d’un sac ? Si vous aimez planifier vos journées, arriver à l’heure pour une réservation au restaurant ou enchaîner les visites, la prévisibilité du moteur est votre alliée. Si, au contraire, les vacances sont pour vous une occasion de perdre la notion du temps, la patience qu’exige la voile sera une source de plaisir.
- Face à un problème, êtes-vous plutôt mécanicien ou couturier ? En mer, les avaries arrivent. Préférez-vous vous plonger dans les entrailles d’un moteur diesel avec une caisse à outils, un problème logique et souvent binaire ? Ou préférez-vous inspecter, réparer ou remplacer une voile, un travail plus physique, plus artisanal ?
- Imaginez votre apéritif de rêve au mouillage : que voyez-vous ? Votre plaisir est-il d’admirer la complexité élégante de votre gréement, les drisses bien lovées, fier du chemin parcouru à la seule force du vent ? Ou est-ce de profiter d’un immense flybridge dégagé, d’un barbecue et d’un espace de réception maximal, sans qu’un mât ne vienne obstruer la vue à 360° ?
- Qui est à bord avec vous ? Si votre équipage est composé de marins passionnés qui aiment participer aux manœuvres, la voile sera une source de cohésion. Si vous embarquez des amis ou de la famille pour qui le bateau est avant tout un lieu de détente, la simplicité et la stabilité du powercat garantiront que tout le monde passe un bon moment, sans stress.
Les réponses à ces questions ne désignent pas un « gagnant ». Elles dessinent le portrait du navigateur que vous êtes. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix, seulement un choix qui vous ressemble.
Les trois vitesses de votre catamaran : laquelle compte vraiment pour votre croisière ?
Le débat sur la vitesse est souvent piégé. On compare la vitesse de pointe d’un voilier par vent portant à la vitesse de croisière d’un powercat, ce qui n’a pas beaucoup de sens. Pour faire un choix éclairé, il faut distinguer trois types de vitesse. La première est la vitesse de pointe, celle que l’on atteint dans des conditions idéales. À ce jeu, les voiliers modernes sont performants ; selon les analyses, certains peuvent atteindre 15 à 20 nœuds et naviguer très vite par rapport au vent réel.
La deuxième, et sans doute la plus importante pour un programme de croisière, est la vitesse moyenne. C’est la vitesse que vous pouvez maintenir sur une longue distance, quelles que soient les conditions. C’est ici que le powercat excelle. Il est capable de maintenir une moyenne de 8, 10, voire 15 nœuds selon les modèles, jour et nuit, vent de face ou pétole. Un catamaran à voile, même rapide, verra sa moyenne chuter drastiquement dès que le vent faiblit ou vient d’une mauvaise direction. Le catamaran à moteur « taille sa route sans surconsommer à des moyennes très intéressantes, souvent inégalées par les monocoques qui doivent ralentir pour offrir un passage dans la mer plus confortable ».
Enfin, il y a la vitesse émotionnelle. C’est le sentiment de vitesse, la sensation de glisse. Un voilier qui file à 8 nœuds dans un silence quasi total procure une sensation de vitesse grisante. Un powercat à 12 nœuds dans un confort absolu peut paraître plus lent. Cette perception subjective est intimement liée à la philosophie de navigation de chacun. La vraie question n’est donc pas « lequel est le plus rapide ? », mais plutôt « de quelle vitesse ai-je besoin et envie pour mon programme ? ».
À retenir
- Le choix entre voile et moteur est avant tout philosophique : il oppose le plaisir du chemin à l’efficacité pour atteindre une destination.
- Le budget ne se limite pas à l’achat. La voile implique un coût de gréement important, tandis que le moteur dépend du carburant et de l’entretien mécanique.
- L’ambiance à bord est un critère décisif : la voile favorise un équipage actif et la contemplation, le moteur offre un confort domestique et une grande stabilité.
Le simulateur de croisière : 5 scénarios pour choisir sans vous tromper entre voile et moteur
La meilleure façon de valider votre choix est de vous projeter concrètement. Imaginez votre programme de navigation non pas de manière abstraite (« faire de la croisière »), mais à travers des scénarios précis. En fonction de la durée, de la distance et de vos priorités, le choix optimal peut radicalement changer. Cet exercice de simulation est le test final pour confronter votre personnalité de navigateur à la réalité du terrain. Prenez chaque scénario et demandez-vous : « Lequel me correspond le plus ? Lequel me semble le plus réaliste pour les 5 prochaines années ? ».
Certains programmes de navigation se prêtent mieux à la souplesse et au confort du moteur, tandis que d’autres exigent l’autonomie et l’économie de la voile. Pensez à vos futures escapades : seront-elles des sprints de week-end vers une île voisine ou des marathons au long cours à travers les océans ? Le tableau suivant vous propose des archétypes de croisières pour vous aider à visualiser le bateau le plus adapté à chaque situation.
| Scénario | Durée | Priorité | Choix recommandé |
|---|---|---|---|
| Week-end en famille | 48h | Rapidité, confort | Powercat |
| Tour de Méditerranée | 3-6 mois | Flexibilité, exploration | Powercat |
| Traversée atlantique | 3-4 semaines | Autonomie, budget | Voilier |
| Vie à bord au long cours | 1 an+ | Économie, écologie | Voilier |
Ce tableau n’est pas une règle absolue, mais un guide. Un aventurier peut très bien faire le tour de la Méditerranée à la voile, et un powercat bien préparé peut traverser l’Atlantique. Cependant, ces recommandations mettent en lumière le choix le plus logique et le plus confortable pour chaque programme type. Utilisez-les comme base pour construire votre propre scénario, celui qui correspond à vos rêves et à vos contraintes.
L’étape suivante n’est pas de visiter un salon nautique, mais de prendre un moment pour répondre honnêtement aux questions posées dans ce guide. Votre catamaran idéal, qu’il soit propulsé par le vent ou par des moteurs, vous attend au bout de cette réflexion personnelle.
Questions fréquentes sur le choix entre catamaran à voile et à moteur
Quel type de bateau pour une famille avec enfants ?
Si vous êtes une famille ou si vous recherchez le confort, l’espace et la stabilité, un catamaran sera probablement un meilleur choix. Le powercat, par son absence totale de gîte et ses grands espaces de vie extérieurs sécurisés, est souvent plébiscité par les familles avec de jeunes enfants.
Quelle option pour les longues traversées océaniques ?
Le catamaran à voile offre une autonomie totale sans dépendance au carburant, ce qui en fait le choix idéal pour les traversées au long cours où les points de ravitaillement sont rares. Sa capacité à produire sa propre énergie (hydrogénérateur, éolienne) renforce cette indépendance.
Comment choisir selon son expérience nautique ?
Le powercat convient mieux aux débutants grâce à sa prise en main rapide et ses manœuvres de port simplifiées. Le catamaran à voile nécessite une formation plus approfondie (gestion des voiles, réglages, sécurité) mais offre en retour une expérience de navigation plus riche et des compétences plus larges.